Un PBDJ,

Ce matin n’ avait pourtant  pas bien commencé, en effet, je vais dans la salle d’eau et je vois sur le carrelage blanc un petit insecte qui m’a l’air malheureux, n’écoutant que mon bon coeur, et fidèle au  commandement de Dieu:  » tout le bien que tu fait même au plus petit c’est à moi que tu le fais! » Ce n’est pas la phrase exacte mais le sens et le même, donc je prends l’insecte dans ma main , je ne serre pas pour ne pas le traumatiser et ….. une violente douleur (enfin  c’est relatif) au bout de mon doigt, cet insecte  me pique au lieu de me remercier de lui avoir sauver la vie.Evidemment je râle puis je me dis : « le pauvre, il a eu peur que je l’écrase, alors il s’est défendu » . Conclusion je ne lui en veux pas, après avoir mis du vinaigre et de badigeonner mon doigt avec un stik d’huile essentielle, il n’y paraît plus.

Il s’agit  d’un scléroderme domestique.

 

J’en viens à MPBDJ,

Je regarde  par la fenêtre et je vois  deux jeunes merles qui se pourchasse sous l’oeil attentif de leur mère,enfin je suppose, ils volent de branches en branches , d’arbres en arbres, apparaissent , disparaissent en  piaillant comme des fous, je me suis dis que l’on dirait des enfants qui jouent, je suis bien restée  5 minutes à regarder, amusée leur manège. Comme quoi  la nature nous offre chaque jour quelque chose de beau à regarder, cette pensée est réconfortante.

Et j’imagine : la mère « Merle » (pas facile a dire  ces deux mots sans que la langue fourche) attention les enfants , vous pouvez jouer  dans les arbres  de côté ci, mais ne traverser pas la route.

Et les deux oisillons à peine savent-ils voler qu’ils ne s’occupent absolument pas de ce leur mère leur dit, ils ont envie de jouer , ils n’ont pas peur, ils ne savent pas les dangers qu’ils courent, alors  ils s’élancent l’un pourchassant l’autre en criant à qui mieux mieux, et pendant ce temps là, la mère restée au sol, inquiète, ne sera rassurée que quand les oiseaux rentreront au nid.

J’ai faim moi!

J’arrive dit la mère,

Finalement  je trouve qu’il n’y a pas de différence entre l’inquiétude des humains pour leurs enfants et l’inquiétude des animaux pour leur progéniture.

Bon après-midi, ici il pleut!

MTH