Coucou John, ce texte me fait penser à mon père, ouvrier d’usine pendant la majorité de sa vie, il était tourneur sur métaux, il avait commencé de travailler à 13 ans, pas le choix , son père été mort et il fallait bien aller gagner « sa croûte », le soir il prenait des cours de mathématiques et d’allemand, ma grand-mère était très sévère. Sans nul doute que par le beau temps , il aurait aimé faire « l’usine buissonnière » bonne fin de journée Amicales pensées MTH
LE TEMPS PERDU
Devant la porte de l’usine
le travailleur soudain s’arrête
le beau temps l’a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l’oeil
familièrement
Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c’est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron ?
Jacques Prévert(1900 – 1977) in Le temps perdu, Paroles (1949), Editions Gallimard, Folio, 2013, pp. 229, est un grand poète, scénariste, parolier et artiste français. Son style très particulier, son langage familier et ses jeux de mots feront de lui un poète populaire dont les poèmes seront ensignés dans toutes les écoles française ainsi que dans le monde de la francophonie. Il écrira également des sketchs, des chansons, des scénarios et des dialogues pour le cinéma…
THE LOSS OF TIME
In front of the…
Voir l’article original 125 mots de plus
Tout est bien l’introduction, le poème, l’usine buissonnière… très bonne soirée
J'aimeAimé par 1 personne
Merci Louise bonne soirée Amitiés MTH
J'aimeAimé par 2 personnes