Bien sûr , je l’aurais parié,

Je me suis allongée dans mon fauteuil très confortable pour lire un peu , effectivement j’ai lu un peu et dormi beaucoup!!!

Et au lieu de me réveiller en pleine forme, je suis vaseuse.

J’aurais mieux fait d’accompagner Serge au golf, mais je me sentais fatiguée et puis j’avais de menus travaux à faire à la maison, vu que je n’ai fait que le strict minimum pendant la canicule.

J’aurais pu comme mon Amie Ninie, aller m’allonger sur un transat à l’ombre , sauf que , moi, très bizarre, je ne peux pas lire dehors, remarquez  lire cet après-midi pour moi est un euphémisme!

Je pense que cela vient de mon enfance où j’étais « confinée »les jeudis après-midi et là je lisais, j’en ai avalé des livres , toute la collection de Jules Verne , je voyageais… J’avais à côté de moi un grand sac de bonbons, et je piochais dedans, ma mère travaillais au laboratoire chez Potin et ramenait tous les essais, je me demande  comment j’ai fait pour ne pas devenir obèse!

Je vous mets ci-dessous quelques unes des plaques des rues  de mon enfance:

 

Nous habitions au 17 , au rez de chaussée un minuscule logement , (on ne disait pas appartement) qu’est ce que j’y étais bien, un cocon, pourtant il n’y avait nulle commodité.

 

Dans cette rue habitait ma grand-mère maternelle , au fond d’une cour , c’était une petite usine de papier peint, il y avait une avancée de toit, cela rendait  le logis sombre. Ma grand-mère y vivait avec mon parrain, le frère de papa, un vieux garçon à l’époque,(il s’est marié quelque temps après moi avec une veuve). Il y avait des jardinets qui encadrait la porte des bureaux de l’entreprise, avec de très beaux iris bleu , c’est aussi de ce souvenir que je tiens mon amour des iris.

Ma grand-mère maternelle  habitait au 3 rue Davoust, je viens de passer un bon moment à chercher sa plaque de rue, pas trouvée! elle demeurait au premier  étage, son logement  petit mais moins que le nôtre donnait sur une cour carrée où j’allais jouer. 

Ces trois demeures de mon enfance étaient très proches les unes des autres.

Et voilà, je cause, je cause, je me répands sur  mon blog au risque de vous lasser quand je ressasse ces vieux  souvenirs…

 

C’est signé Patou.

 

MTH