Pour ce vendredi ce sera,

Un beau roman

 » Le Bonheur  bâti sur le mensonge est-il durable ?

Est ce possible d’aimer deux hommes à la fois?

Peut-on se débarrasser pour toujours des ombres du passé?

Evadée  sous un faux nom du ghetto de Varsovie où , à 16 ans , elle s’est prostituée pour survivre.

Elzbieta Elsner a cru renaître  quand , en 1973, le hasard l’a guidé jusqu’à la maison des Korzeeki.

Elle a trouvé un nouveau foyer avec un enfant de 4 ans à chérir , un homme à aimer.

Les années passent , et celle qui s’appelle maintenant Krystyna Chylinska  ne trouve pas le courage  d’avouer à son mari Andezej  sa véritable identité, , sa judéité, son passé  de prostitution.
Un passé  qui, non seulement , la remplit de honte  et de culpabilité, mais qu’une  rencontre voulue  par un destin pervers  va soudain remette à vif. »

J’avoue avoir eu du mal avec les prénoms et les noms mais une fois bien ancrée dans l’histoire , je me suis laisser emporter par le destin  de cette femme .

C’est bien écrit, l’histoire  qui se réfère à un passé pas si lointain m’ont fait toucher du doigt la souffrance des Juifs de cette époque.

… il se déshabilla  dans l’obscurité.
La faible lumière  qui venait de la rue  découpa sur le fond noir  , la silhouette d’un homme nu.

Il fut bientôt près de moi , mince et souple.S’il était venu en civil , peut-être nous serions nous contenter  ‘d’un numéro bref et banal » .

Mais son uniforme  S.S  était suspendu  au dossier de la chaise , juste à côté de moi. .

Je n’eus aucun effort à faire pour que le venin se mette à suinter par tous les pores de ma peau.

Et j’atteignis mon but , mon partenaire  était réduit à une impuissance  totale.

Je ne me hâtais pas de venir à son secours . Cela dura assez longtemps , puis à la fin, il se leva , il se rhabilla  et partit sans un mot.

…je me retrouvais seule pleine d’effroi , après une offense pareille  , il pouvait faire de moi n’importe quoi..

Mais… il s’avère que c’est grâce à ce SS qu’elle sera sauvé du ghetto.

C’est un roman dur et tendre  dans l’affection qu’elle portera à l’enfant de son mari.

Ce qui me fait dire que rien ne peut justifier une guerre mais pourtant , on se bat et pas seulement en Ukraine , c’est la triste réalité, on ne tire jamais les leçons  des guerres du passé.

Je vous souhaite une bonne journée,

MTH